Enanthate de testostérone : mode d’emploi, indications et contre-indications, effets secondaires

Les stéroïdes se sont imposés dans le bodybuilding comme un moyen efficace de gagner de la masse musculaire. L’utilisation de ces médicaments permet aux athlètes d’atteindre d’excellentes performances dans les plus brefs délais. L’une des préparations les plus populaires et les plus demandées est l’énanthate de testostérone.

Composition du stéroïde anabolisant

Le remède est une masse huileuse jaunâtre. L’ingrédient actif est un ester complexe de testostérone naturelle dissous dans l’huile. La formule chimique de ce composé est C7H14O2.

Cette forme d’hormone mâle se caractérise par une action de longue durée. L’ester est lentement absorbé dans la circulation sanguine à partir du site d’administration, fournissant un apport régulier de testostérone libre sur une période prolongée. Cette forme a été développée spécifiquement pour réduire la fréquence des injections en augmentant la durée d’action du médicament. Ainsi, les injections sont actives pendant 3 à 4 jours, puis la concentration en stéroïdes diminue lentement, de sorte qu’il suffit d’injecter le médicament deux fois par semaine.

Indications pour la prescription de l’énanthate de testostérone

Le moyen a un effet androgène prononcé, il est donc utilisé dans la thérapie des maladies associées à un manque de sa propre hormone. La principale indication pour l’utilisation de toutes les préparations à base de testostérone est l’hypogonadisme ou l’insuffisance testiculaire. Toutefois, dans ces cas, le médicament est utilisé exclusivement sur prescription médicale. Dans ce cas, il est important de choisir le bon dosage et d’établir un schéma thérapeutique optimal.

Le deuxième objectif de ce stéroïde est d’augmenter les performances physiques des athlètes professionnels. L’énanthate de testostérone est le plus souvent utilisé à cette fin.

Les injections de ce stéroïde entraînent une rétention d’eau. L’hormone sexuelle mâle est responsable du développement harmonieux de la musculature et augmente les performances de force.

Mode d’emploi et dosage

La prise d’Enanthate de Testostérone pour corriger le fond hormonal en cas d’hypogonadisme ne peut être prescrite que par un médecin. Dans ce cas, une thérapie complexe est indiquée.

Il est recommandé aux sportifs de s’injecter 1 à 4 ampoules du médicament par semaine. L’injection doit se faire par voie intramusculaire. Le stéroïde pour la prise de masse musculaire est utilisé en solo, d’autres médicaments stéroïdiens pour la durée du traitement ne sont pas nécessaires.

L’injection de la solution huileuse se fait dans le muscle fessier. En raison de la consistance dense du médicament, il est nécessaire d’utiliser de longues aiguilles. Le médicament reste sous la peau pendant une courte période, formant une petite bosse. Après l’injection, il est recommandé de masser cet endroit afin que le médicament se “disperse” plus rapidement dans l’organisme.

Selon le dosage choisi, les injections se font de 1 à 4 fois par semaine. Le maximum autorisé est de 1 ml de médicament par jour. Il est recommandé aux débutants en culturisme de commencer par 1 à 2 ampoules par semaine. Les athlètes expérimentés peuvent augmenter le dosage jusqu’à 500-1000 mg d’éthanate, soit 2-4 ampoules par semaine.

Lors de l’utilisation du médicament Testosterone Enanthate, la durée de la thérapie est de 10 semaines, puis commence la thérapie post-cure à long terme (SCT), qui vise à maintenir le résultat des injections.

La TPC après la cure d’Enanthate de Testostérone commence 2 à 3 semaines après la fin de la thérapie avec l’hormone. Cette partie est très importante et ne peut être ignorée.

Les objectifs du TSC sont les suivants

• Rétablissement du contexte hormonal normal de l’homme ;
• préserver les résultats obtenus
• la prévention du développement du “phénomène de recul” ;
• la prévention des effets secondaires dangereux survenant dans le contexte de l’arrêt des stéroïdes – gynécomastie, atrophie testiculaire, etc.

La thérapie post-cure consiste à prendre des anti-œstrogènes (Tamoxifen, Letrozole), de la gonadotrophine chorionique – ces médicaments réduisent le risque de déséquilibre hormonal, d’atrophie testiculaire et d’hypertrophie mammaire.

Utilisés simultanément :

• stimulants de la testostérone – pour normaliser la production de votre propre hormone ;
• Hépatoprotecteurs – pour restaurer le foie et réduire la charge sur l’organe ;
• l’hormone somatotrope (hormone de croissance) – pour maintenir le volume de la masse musculaire acquise pendant le cours ;
• suppléments sportifs (vitamine C, BCAA, protéines) – pour prévenir la dégradation musculaire et maintenir le soulagement.
• La thérapie de récupération dure environ un mois.

Interaction médicamenteuse

Les inducteurs d’enzymes hépatiques réduisent l’efficacité du stéroïde métabolisé par le foie. L’administration simultanée avec les barbituriques, la carbamazépine et la rifampicine n’est pas recommandée.

Les préparations à base de testostérone augmentent l’activité des agents hypoglycémiants et des anticoagulants, il est donc conseillé d’envisager de réduire les doses de ces médicaments.

Pour éviter des conséquences négatives, il est conseillé aux athlètes de consulter un médecin avant de commencer le cours. Une attention particulière doit être accordée à l’état du foie et du système cardiovasculaire.

Contre-indications et effets secondaires

Les injections sont contre-indiquées dans les cas suivants :

• intolérance individuelle au médicament ;
• adénome et cancer de la prostate ;
• athérosclérose vasculaire ;
• pathologies hépatiques et rénales ;
• insuffisance hépatique ;
• infarctus du myocarde ;
• diabète sucré ;
• œdème périphérique ;
• insuffisance cardiaque ;
• hypercalcémie.

Le médicament est prescrit aux femmes uniquement dans le cadre du traitement du myome utérin, du cancer du sein et de l’ostéoporose. Les doses sont déterminées individuellement par le médecin, le médicament est utilisé avec une grande prudence.

Effets secondaires (pour les hommes) :

• augmentation de la libido, érections fréquentes ;
• troubles de la prostate (y compris le développement d’un adénome chez les hommes de plus de 40 ans) ;
• diminution de la quantité d’éjaculat ;
• gynécomastie ;
• éruptions cutanées sur le visage, acné ;
• alopécie androgénétique ;
• augmentation de la tension artérielle ;
• maux de tête ;
• insomnie ;
• irritabilité et agressivité ;
• rétention d’eau dans le corps.

La plupart des effets secondaires graves peuvent être évités par un traitement post-cure approprié. Certains médicaments, comme l’Anastrozole, sont administrés tous les deux jours dès la deuxième semaine d’injection, ce qui peut réduire considérablement le nombre d’effets secondaires. Selon la plupart des hommes, les changements d’humeur, l’irritabilité et l’agressivité persistent tout au long du traitement et peuvent être observés pendant plusieurs semaines après l’arrêt des injections.